La saison 2024-2025 sera marquée par une présence accrue des résidences de création en nos murs. Avec le nouveau studio de création et avec une première année concluante, le Théâtre du Bic devient un lieu primé des artistes d’ici et d’ailleurs pour le développement de leur art, quel qu’il soit.
Le mois de septembre fut un bon exemple de ce foisonnement culturel avec la présence de 3 résidences à différentes étapes de leur processus de création.
Wahsipekuk : au-delà des montagnes
Le mois a démarré avec la résidence technique d’Ivanie Aubin-Malo dans la salle principale pour son projet Wahsipekuk : au-delà des montagnes. Ivanie Aubin-Malo est chorégraphe, interprète et commissaire Wolastoq et Québécoise. Artiste aux multiples facettes, à travers Wahsipekuk…, elle nous amène par la danse, la musique et le chant dans un conte renouvelé invoquant les Géants, entités des différentes traditions orales des peuples Wabanakiak. Une sortie de résidence en circuit fermé est venue conclure de belle façon cette étape importante du travail. La première du spectacle est prévue en novembre prochain à l’Agora de la danse à Montréal.
Kin (titre de travail)
Seconde présence en danse en nos murs, l’artiste multidisciplinaire rimouskoise Stéphane Beaudoin est venue avancer son processus de création pour son projet Kin (titre de travail) en vue d’une performance qu’elle livrera lors du vernissage de son installation au Musée du Bas-Saint-Laurent le 15 novembre prochain. Après expérimentations, expériences, réflexions, conceptualisations, ivresses, partages, écueils et nouveaux poumons, elle tente de défricher des avenues nouvelles sur les relations, un thème qui l’obsède et la passionne depuis 20 ans.
Stéphanie Beaudoin centre son travail sur le corps comme médium artistique, mais aussi comme métonymie des espaces et territoires dans lesquels nous évoluons. Elle privilégie les démarches collectives et/ou communautaires qui permettent le partage des idées, l’accès à l’art pour un plus grand nombre ainsi que l’émergence de la participation citoyenne.
SENS
Pour terminer le mois en beauté, nous avons eu la présence de la compagnie de danse Le fils d’Adrien danse pour une rencontre avec le public avec son projet SENS. Un projet artistique qui souhaite explorer la place des arts et, plus spécifiquement de la danse, dans notre société, ainsi que les impacts qu’elle peut avoir sur les publics. En partageant leur processus de création avec le public et en plaçant le spectateur.trice au cœur de la matrice de création, Le fils d’Adrien danse vient abolir la distance entre le public et la scène pour créer une réelle proximité.
Deux rencontres avec le public ont eu lieu dans le cadre des Journées de la culture, rejoignant un public participatif.
Le fils d’Adrien danse, compagnie sous la direction artistique d’Harold Rhéaume, a produit de nombreux spectacles dans trois créneaux distincts : tout public, jeunesse et in situ. Devenus emblématiques du développement de la compagnie, ces trois créneaux contribuent à faire rayonner la danse contemporaine dans les milieux les plus divers.
Pour plus de détails sur leur travail.
*Sur la photo : Stéphanie Beaudoin (crédit Marc Lepage)